Pendant le petit déjeuner, quelques grosses gouttes de pluie ont frappé le velux de la salle de l'hôtel où l'on prenait le petit déjeuner. Mais cette petite pluie n'a pas freiné notre envie de marcher.
C'est déjà le troisième jour de cette pérégrination, et les habitudes commencent à se manifester.
L'étape du jour est simple et courte. Il faut passer du val d'Autrens dans celui de Rencurel.
S'il a un peu plu, pas suffisamment pour rendre le sol bourbeux, la température est plutôt clémente. Même un peu lourde et orageuse.
Après avoir effectué quelques achats pour le repas de mercredi midi, car à l'étape de ce soir, l'épicerie sera fermée, nous quittons Autrens.
La première partie du parcours de la journée sur le GR 9 s'effectue dans la forêt des Clapiers, composée principalement de conifères et de hêtres. Les 300 premiers mètres de dénivelé sont assez pentus, ensuite le chemin se poursuit en balcon, en faux-plat. En fin de montée, on peut apercevoir le village de Méaudre. |  | Le passage dans le val de Rencurel s'effectue au Pas de Pertuson à 1 435 m. d'altitude. Ensuite, c'est une descente très rapide le long de la falaise qui suit le passage du Pas. Très rapidement une centaine de mètre est descendue, puis le chemin suit en balcon le val.
Au passage du Pas de Pertuson, un panneau signale qu'il est recommandé de descendre du cheval. En effet, le GR 9 a des parties communes avec le GTV, le chemin de la Grande Traversée du Vercors, qui peut s'effectuer à pied, à VTT et à cheval.
En quittant la forêt de feuillus, essentiellement des hêtres, ce sont des prairies, fleuries des fleurs de pissenlit, qui servent de décor au chemin. Le tout surplombé par les grandes falaises, les rochers de Pertuson et les rochers de Gonson.
C'est par un chemin bucolique que nous descendons doucement en direction de Rencurel, étape du jour.
C'est à l'hôtel des Marronniers que nous déjeunons, car l'arrivée a eu lieu à 12 h.30, avant de prendre possession de nos chambres.
Nous avons largement profité d'un des derniers déjeuners possibles le midi. Après l'apéritif maison, nous avons mangé la spécialité du chef, le Ripioupiou, une ressemblance avec le gratin dauphinois. J'ai aussi beaucoup apprécié les lardons cuits dans le miel qui étaient un des composants de la salade d'Odile.
On a grandement profité de ce dernier repas de midi pris dans un restaurant.
L'hôtel dispose d'internet, ce qui semble rare dans la région ! Après la rédaction et l'envoi des cartes postales, je vais entreprendre une petite sieste méritée.
C'était encore une très agréable étape pour cette troisième journée de marche le long du GR 9. | |
