Dénivelé : + 1 787 m
Le périple commence par une étape présentant un fort dénivelé. Il y a bien longtemps que je n'avais effectué un parcours avec une si forte montée. Pour tout ceux qui ne veulent pas entreprendre cette montée, il y a la possibilité de prendre le bus 12A jusqu'au Brûlé. Il permet de réduire de moitié la montée.
Dès le départ, le ciel est rempli de nuages et, peu après, une petite bruine tombe pour me rafraîchir au début de la pente. Celle-ci est relativement forte jusqu'au Brûlé.
De temps à autre des échappées permettent d'apercevoir les faubourgs de Saint Denis et l'océan Indien très moutonneux, comme l'avait prévu la météo la veille.
Le chemin est magnifique avec toutes les plantes, les fleurs et les arbustes qui le bordent. C'est un véritable dépaysement. C'est un régal pour les yeux et, de temps à autre, pour les narines.
Je parviens au Brûlé sans difficulté particulière. Je traverse le hameau sans m'arrêter car rien ne capte la vue.
Le balisage GR est très parcimonieux il faut suivre les panneaux Roche Ecrite.
Jusque Mamode Camp, il faut faire attention en empruntant le sentier avec les nombreuses marches.
Un peu avant Mamode Camp, je décide une première halte pour me reposer et grignoter un kiwi, 3 gâteaux au miel et 2 abricots séchés. Durant cette pose, 2 chiens voisins me tiennent compagnie, escomptant sans doute une friandise que je n'ai pas.
A un moment, j'ai l'occasion de voir le seul rapace de l'île.
Le chemin est toujours bordé de plantes qui me sont totalement inconnues. Plus loin, apparaissent les premières fougères arbres. C'est une plante qui me fascine !
|  | Après le Brûlé, le soleil joue à cache-cache. Il ne fait pas froid et les nuages calment les ardeurs du soleil.
La fatigue commence à se faire sentir malgré un pas qui reste encore vaillant. Le sentier monte toujours !
Ce n'est qu'à partir de la jonction avec le sentier des Nèfles que le chemin ne monte presque plus.
J'ai éprouvé quelques difficultés à effectuer cette dernière partie du parcours jusqu'au gîte, soit un peu plus d'un kilomètre.
Le gîte, en pleine nature, est ravitaillé par hélicoptère. Il est presque complet pour cette nuit, comme celui de la nuit précédente.
Le responsable du gîte me dit qu'il y a peu de randonneurs qui viennent directement de Saint-Denis.
Beaucoup prennent un bus jusqu'au Brûlé et les groupes se font déposer à Mamode Camp.
Les effets de l'altitude, 1 837 m, se font sentir. La respiration est un peu plus importante. Dès que le soleil se cache, la fraîcheur se fait sentir.
Pendant que je pianote sur le clavier un oiseau vient me tenir compagnie en marchant sur la table. Il est temps d'aller boire une bière pour terminer une partie de cette journée. Le repas du soir est fixé à 19 heures.
Repas qui comprend un apéritif à base de rhum et d'orange puis un plat principal avec de l'excellente poule accompagnée de riz et de haricots en grain. Pour terminer, un far réunionnais !
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