Dénivelé : +701 m et -674 m
Petit déjeuner avec, entre autres, des oeufs durs de caille.
Après la difficile descente d'hier, je savais qu'aujourd'hui serait un jour pénible !
Pas de problème pour monter, mais des courbatures particulières qui font que les descentes tirent sur les muscles endoloris. Et l'étape comprend, dès le départ, un fort dénivelé de 674 m avec des passages très pentus.
Le sentier du Bras de Ste-Suzanne restera comme un morceau d'anthologie dans les parcours difficiles que j'ai effectués. J'avais toujours dit que le « St-Jacques» était une promenade de santé !
Bref, il faut néanmoins descendre avec un passage d'échelle pour rendre la chose encore plus agréable ! Il n'était pas question de battre un record aujourd'hui. J'en avais conscience dès le départ. C'est une descente avec quelques passages très abruptes mais munis de cables le long de la paroi.
Arrivé en bas, il faut passer à gué la rivière des Galets. Mais j'ai la chance avec moi. A cet endroit, un employé municipal que j'avais rencontré la veille avant d'arriver à Dos d'Ane me montre le passage. Mais les rochers étant trop écartés, j'hésite à effectuer la traversée. C'est alors qu'il se propose de prendre mon sac et de le transporter de l'autre côté de la berge, ce que j'accepte vivement. Je le suis, délesté de mon barda. A un moment j'ai failli choir dans la rivière, et c'est à un numéro d'équilibriste que je me suis livré pour le plus grand plaisir de l'employé municipal.
En remontant la rivière, par trois autres fois, il a fallu passer à gué, sans aide et sans mouiller les chaussures.
La suite de l'itinéraire a consisté à monter à Aurère, chose aisée car la montée ne me posait pas de difficulté. A trois endroits, la montée était fort raide ; plusieurs fois j'ai dû poser le sac. Au fur et à mesure de la montée, l'a-pic devenait de plus en plus impressionnant. Je préférais effectuer ce parcours dans ce sens plutôt que dans l'autre !
En cours de chemin, j'ai eu l'occasion de voir pour la deuxième fois un des rares spécimens de papillon de l'île. J'ai eu également la possibilité de photographier un oiseau qui attendait sur un piquet, tel un artiste.
| | Après cette rude montée, c'est un chemin bucolique qui me permit de rejoindre Aurère. Un chemin herbeux, bordé d'eucalyptus et de fleurs.
L'accueil au gîte est exceptionnel. De plus, je suis le seul touriste avec 3 autres personnes qui travaillent à l'ONF. C'est une soirée très agréable où j'apprends tous les métiers spécifiques de l'ONF à la Réunion.
Une des surprises du menu, la fleur cuisiné du bananier avec du canard « bio» .
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