| |  | La nuit fut presque glaciale. Et un sournois courant d'air accentuait la sensation de froid. J'ai peu dormi, sauf sur le matin quand il fut l'heure de se lever.
Néanmoins ce gite, « au milieu de nulle part », doit être très agréable quand il ne fait pas de vent, quand il ne pleut pas, quand il ne fait pas froid !
Après un léger petit déjeuner, nous affrontons le brouillard et une bruine dense. On ne voit pas à plus de 50 mètres.
Nous refaisons au départ le chemin de la veille sur 5 km puis nous suivons le GR 60 jusqu'à la Croix du Loup. Là, nous abandonnons le GR 60 pour passer par Pierrefiche et nous rendre à Montjézieu qui est un village moyenâgeux. Outre l'intérêt de ce détour, il s'agit d'agrandir le Tour de l'Aubrac pour marcher un plus grand nombre de jours.
Sur toute la partie du GR 60 et hors GR, l'itinéraire est en descente. Nous passons de l'altitude de 1 370 mètres à celle de 650 mètres.
Avant d'arriver à Montjézieu, nous nous sommes arrêtés dans un champ pour le repas du midi tout en pensant à l'agréable café que nous pourrons consommer au village. Mais nous constaterons, fort dépités, qu'il n'y a plus de bar au village de Montjézieu.
Le temps depuis Pierrefiche s'est bien amélioré, et à Montjézieu nous avons rangé les vêtements de pluie. Le soleil, de temps à autre, a daigné ou osé se montrer ; comme on voudra !
Après Montjézieu, deux petites montées, courtes mais raides, dont une de 170 mètres de dénivelé, pour rejoindre Saint Germain-du-Teil.
C'est un très agréable gite qui sera notre havre pour une nuit fort reposante, après la précédente assez fatigante. Le local, très joliment décoré, occupe les locaux d'une ancienne boulangerie.
Le soir, l'hôtesse nous offre le thé de l'Aubrac, peu infusé. En effet, peu infusé, le thé de l'Aubrac facilite le sommeil, très infusé c'est un puissant aphrodisiaque parait-il !
C'est, tous critères confondus, le meilleur gite du parcours du Tour de l'Aubrac, à mon avis. | |
