Distance : 22 kms,
Temps : 6 heures,
Dénivelé : 140 m.
On pourrait baptiser cette journée « la fête des escargots ». Nous en avons vu énormément sur la route sans vouloir les chercher !
Au réveil, ce matin, il y avait du brouillard. Etait-ce un brouillard de beau temps ou un brouillard de pluie ? Nous avons eu la réponse en sortant à 8 h.15 de l'hôtel ; il pleuvait une petite pluie fine, mais pénétrante. Sans froid excessif !
Les premières foulées s'effectuent donc en tenant le parapluie. Il faudra attendre plus d'une heure avant de pourvoir ranger cet accessoire.
Le parcours du jour est facile, sauf dans la vallée de la rivière Ammer, après Rottenbuch. A cet endroit, le sentier est un peu dangereux car il est rendu très glissant avec la pluie. L'organisateur nous a suggéré un autre trajet qui évite ce passage délicat. Il a aussi pensé qu'une étape de 30 kilomètres pouvait être trop longue, aussi nous a-t-il proposé de prendre le train à la station de Hohenpeissenberg.
La partie du parcours avant Rottenbuch se déroule dans le cadre traditionnel des prairies avec des bois de sapins dont les têtes sont dans le brouillard.
Un peu plus loin, c'est la route des fromages qui nous rejoint. Des panneaux thématiques, financés avec le concours du Feder, explique le travail des agriculteurs et des agricultrices.
Puis nous arrivons à Rottenbuch. C'était un ancien monastère, très important en taille et en renommée. En partie civilement habité maintenant, il est en cours de restauration pour certains de ses bâtiments. Il faut dire que nous suivons le chemin des Prélats ou « Prälatenweg » depuis hier.
La sortie de Rottenbuch est délicate car on ne veut pas descendre dans la vallée de l'Ammer. La pluie recommence à tomber, et l'itinéraire longe une route très passante.
Quand vient l'heure de pique-niquer, nous recherchons un endroit abrité susceptible de nous accueillir. C'est près du hameau de Straußberg qu'un petit restaurant se présente à nous. Il nous faut peu de temps pour décider d'y entrer afin de nous restaurer, malgré les provisions que nous avons dans nos sacs.
C'est d'un pas guilleret et alerte que nous reprenons le chemin pour les quelque huit derniers petits kilomètres de la journée, qui nous mèneront jusqu'à la gare de Hohenpeißenberg.
Nous arrivons à l'étape en étant peu mouillés, malgré les pluies passagères et le ciel très bas.
Weilheim, contrairement à l'étape d'hier, est une ville importante, avec un secteur piétonnier.
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