randonnée pédestre de 12 jours dans le golfe du morbihan
12 juin 2010

BAVIÈRE
MAXIMILIANSWEG - PRÄLATENWEG

Unterjoch - Füssen

Distance : 34 kms,
Temps : 8 h.15,
Dénivelé : 750 m.

Aujourd'hui, c'est une grande étape qui est prévue, aussi décidais-je de partir seul pour effectuer, à mon rythme, ce trajet.
Le petit déjeuner ne peut-être servi qu'à partir de 7 h.30, ce qui est tard pour une si longue étape. C'est à 8 h.10 que je sors de l'hôtel. Le temps est couvert. Pas un coin de ciel bleu. Et la météo n'est pas favorable pour l'après-midi.
Le parcours semble facile et sans difficulté particulière. Contrairement aux autres jours, j'ai peu mangé en vue de l'effort à fournir. J'ai presque adopté mon rythme des marches espagnoles.
Au départ, il y a un petit dénivelé de 70 mètres sur route asphaltée. Passé Rehbach, à environ 2,5 kms du départ, c'est une descente rapide pour rejoindre la vallée de la rivière Vills.
Ensuite, le chemin suivra la rivière jusqu'à Pfronten que j'atteindrai à 11 heures. En cours de route, j'ai rencontré une aire où les paysans déchargeaient leurs bêtes pour les monter en estive. Certaines vaches manifestaient un certain contentement alors que les plus jeunes semblaient effrayées. Quelques vans amenaient également des chevaux. Et en cours de chemin j'ai croisé des tracteurs, avec une bétaillère, qui montaient à cette aire.
Le contournement de Pfronten s'est effectué avec quelques variantes. Durant ce parcours, j'ai eu l'occasion de voir quelques écureuils et de me faire indiquer mon chemin par un autochtone venu à ma rencontre. Je n'ai rien compris à son explication, mais je l'ai chaleureusement remercié en allemand et non en bavarois.
Après quelques errements, j'ai trouvé à Alpenbad, près de Pfronten, un chemin qui me menait à Falkenstein. Ce n'était pas le König-Ludvig-Weg qui suivait une route asphaltée alors que je cheminais sur un chemin de terre.
Avant les ruines du château de Falkenstein, je passais près de l'hôtel Alpe.
Pour atteindre les ruines de Falkenstein, il y avait encore un dénivelé pentu à gravir. Depuis Pfronten, c'est un dénivelé de plus de 450 mètres que j'ai monté sans difficulté car mon sac ne pesait que 5 kilos environ.
Au Falkenstein, le chemin à emprunter était barré. Et le temps n'était pas très engaeant pour continuer par la crête, aussi, par prudence, je décidais de redescendre dans la vallée de la rivière Vils.

 maximiliansweg
La descente directe étant fermée, je revenais sur mes pas sur plus d'un kilomètre pour trouver un chemin qui me mènerait à Steinach. En bas de la descente, une barrière indiquait que le sentier descendu était fermé !
Je continuais le parcours du jour en suivant la rive gauche de la rivière endiguée Vils. Après plus d'un kilomètre de marche, je passais en Autriche pour la seconde fois de la journée.
A ce moment, une petite pluie commençait à tomber. Il était 14 h.15 environ. Je décidais de m'arrêter pour me mettre en configuration pluie et grignoter une tomate, 2 biscuits et 2 barres de chocolat aux noisettes.
Plus loin, je rencontrais la flèche qui me permettait de rejoindre le parcours officiel, à savoir passer par le petit lac d'Alatsee. La montée était illustrée par un chemin de croix ! Mais je ne trouvais pas la bifurcation pour le lac et je passais par les ruines du château de Vilsegg. Ce n'est que plus loin que je retrouvais le chemin du lac. Encore une variante à ajouter au trajet du jour !
Du lac, la suite du parcours n'était que descente pour passer au lac de Obersee et à celui de Mittersee où je croisais beaucoup de monde car ces lacs sont proches de Füssen.
A un moment j'entendis des sortes de chuintements puis des bruits de choc. Intrigué, je me détournais du parcours pour connaître l'origine de ces bruits. Il s'agissait d'une sorte de jeu de curling.
Ensuite, j'entrais en ville par un chemin qui longeait le fleuve Lech, et je trouvais facilement l'hôtel qui est situé en plein centre.
J'étais le premier du groupe à 16 h.15.
Après les ablutions traditionnelles, je descendais au bar en plein air où la télévision, mise dans une petite cabane en bois, diffusait un match de la coupe du monde. C'est fou le nombre de petits drapeaux allemands que l'on peut voir sur le toit des voitures, à la devanture des commerces et aux fenêtres des maisons.
Pendant le match que je n'ai pas regardé, j'ai tapé avec mes deux petits index le texte ci-dessus tout en dégustant un sérieux (50 cl) de bière !

 

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