randonnée pédestre de 12 jours dans le golfe du morbihan
16 juin 2010

BAVIÈRE
MAXIMILIANSWEG - PRÄLATENWEG

Weilheim - Bernried

Distance : 13,5 kms,
Temps : 3 h.30,
Dénivelé : 40 m.

 maximiliansweg
Au lieu d'une tempête de ciel bleu, nous avons, ce matin, un ciel uniformément gris !
L'étape, annoncée comme faisant plus de 20 kilomètres, semblait a priori monotone car elle était quasiment plate, d'après l'examen de l'itinéraire sur la carte. Pas une colline élevée pour admirer l'alentour !
Départ à l'heure habituelle de l'hôtel en direction de Deutenhausen et de Marnbach, en longeant une route très passante.
Dès la sortie de Weilheim, sans qu'on s'y attende, une toute petite pluie a commencé à tomber. Ce fut l'occasion de photographier les couleurs du paysage estompées par la bruine.
Un peu plus loin, ce fort crachin s'est transformé en une pluie assez forte, et il a fallu adopter la configuration pluie, parapluie et sur-sac.
A Marnbach, la pluie continuait de tomber et j'envisageais de prendre éventuellement le bus car rien ne laissait présager qu'elle s'arrête. Je ne veux plus marcher sous une pluie qui dure plus d'une demi heure. Mais je n'ai pas trouvé d'horaire pour Bernried, fin de l'étape du jour.
Plus loin, nous avons effectué deux petites variantes près du petit lac de Blaselweilher avant de retrouver le « Prälatenweg ».
C'est à ce moment-là, en prenant une photo du lac qu'un petit escargot s'est retrouvé à explorer mon boîtier photographique. Comment est-il parvenu là ? Mystère. C'est une question à laquelle je n'ai pas encore trouvé de réponse au moment où j'écris ces lignes.
En arrivant à Magnetsried, j'ai commencé à avoir l'impression que mes pieds subissaient un début d'humidité. Etonnement du groupe ! Mais je n'étais pas le seul à ressentir ce phénomène, car chacun était persuadé d'avoir des chaussures parfaitement imperméables.
Plus on avançait et plus la sensation de pied mouillé était ressentie. Au fur et à mesure que l'on marchait, la semelle intérieure absorbait de plus en plus d'eau. L'impression pédestre était étrange. On avait la sensation que l'eau circulait entre nos doigts de pied, créée par un phénomène de succion due à la chaussette, que le liquide passait de l'avant à l'arrière de la chaussure en fonction de la déclivité du terrain. C'est bien à l'endroit de la languette que l'eau s'infiltrait sournoisement, contre notre gré, pour inonder nos pieds. Cet incident déclencha quelques remarques. Ainsi, en profitions-nous pour nous remémorer une autre époque. En ce temps-là, Monsieur, nos chaussures étaient parfaitement imperméables ! Quel plaisir éprouve-t-on à marcher avec les pieds mouillés ? C'est prendre un risque d'attraper des ampoules que de marcher avec les pieds mouillés. Et bien d'autres calembredaines plus ou moins fantaisistes.
Pourtant, avant de partir pour ce trek, j'avais pris soin de mes chaussures selon les recommandations du fabricant. J'avais nourri le cuir avec la crème à la marque des chaussures. J'avais également imperméabilisé le cuir avec le produit adéquat. Rien n'y a fait ; mes chaussures ont emmagasiné l'eau du ciel après 2 heures de marche !
Mais le plus grave restait à venir. Un peu avant le village de Jenhausen, au lieu-dit Hübschmühle, je cassais le manche de mon parapluie. La tige se brisait en son milieu, et je restais à tenir un moignon de tringle pour me protéger de la pluie. Car il pleuvait toujours.
Nous étions depuis 3 heures sous la pluie. Une pluie dense et régulière. La sorte de pluie qui satisfait les jardiniers et les escargots, mais qui rend grincheux les randonneurs.
Au petit village Jenhausen, il nous faut prendre une décision. Continuer pour 8 kilomètres de marche ou terminer l'étape en prenant un taxi.
Du fait du jour de fermeture du seul bar du lieu, c'est un agriculteur serviable qui rentrait des champs, qui a appelé un taxi. Une vingtaine de minutes plus tard, on embarquait à bord du taxi de 18 places qui nous mena très rapidement et fort confortablement sous le hall d'entrée de l'hôtel, aux alentours de 12 h.45.
Surprise à l'arrivée ! les chambres n'étaient pas prêtes, et nos bagages n'avaient pas encore été voiturés !
Plus d'une demi-heure après notre arrivée, tout rentrait dans l'ordre.
Vers 16 heures, une pluie, moins dense, continuait de tomber.
Et le fermier nous a promis les mêmes conditions météorologiques pour demain, avant-dernier jour de notre marche en Bavière.
Ainsi aujourd'hui, n'avons-nous effectué que 13,5 kms, inclus les variantes au lieu des 22 kms promis par le programme du jour. Et une journée pressentie comme monotone s'est transformée en un moment plein d'imprévus.
 maximiliansweg

 

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