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| Distance 27 kms |
| Départ à 8 h.30 après être passé chez le boulanger. |
| Des nuages dans le ciel, mais de petits coins de ciel bleu qui laisse supposer un temps agréable pour la journée. |
| Pour retrouver le GR 34, il faut déjà effectuer environ 1 km sur la D 16 qui est très passante. Au cours des premiers pas, quelques muscles manifestent leur présence. Mais au bout d'une centaine de mètres, ils sont tout contents, a priori, de faire partie du voyage. |
| C'est une très agréable piste qui nous accueille en quittant la route asphaltée. Bordée de grands arbres, elle doit dispenser un abri solaire fort agréable par temps de canicule. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, mais la température est néanmoins clémente. Le soleil se cache toujours derrière les nuages, et le brouillard est en train de monter. |
| Après la traversée de chaque hameau, c'est une nouvelle piste ou un nouveau sentier qui nous accueille. Peu de route, et ces premiers kilomètres dans cette paisible campagne sont très agréables. Aucun bruit, mais de multiples senteurs. Le brouillard se fait de plus en plus épais. Les feuilles s'égouttent de temps à autre. Elles déversent leur trop plein d'humidité ! |
| Le balisage est succinct, et les balises ont été peintes avec parcimonie. A moins que ma vue baisse, ce qui est le plus vraisemblable. |
| Et la mer n'est toujours pas en vue ! Et je n'en sens pas même les embruns ! |
| Après Erdeven que longe le GR 34, on entre dans la forêt éponyme avec un chemin qui serpente. Au lieu-dit Mané-Braz, j'ai l'occasion de voir 3 magnifiques dolmens. C'est aussi le point le plus haut, 31 m., de cette journée. |
| Un peu plus loin, ce sont des menhirs qui sont situés à une centaine de mètres du chemin. Etrange, le lieu est appelé « La Chaise de César ». Je fais part de mon étonnement à une habitante de Crucuno qui n'avait pas remarqué l'étrangeté de cette dénomination. |
| Dans ce même village, il y a un magnifique dolmen au centre de celui-ci qui est une propriété de l'état. Je pense qu'aucun clandestin ne pourra s'y abriter car Eric Besson se chargera, vite fait bien fait, de le déloger de cet endroit. |
| A Sainte Barbe, le topo-guide avait annoncé une vue sur la presqu'île de Quiberon depuis la chapelle. Mais je n'ai rien vu ! |
| Enfin la mer ! Je marche à la partie sommitale de la dune, en direction de la presqu'île, pour profiter au maximum de cet instant de solitude près de l'Océan. Je suis depuis sainte Barbe sur une variante non fléchée du GR 34. |
| Après plus de 2 kms effectués dans les dunes, je décide de m'arrêter pour le déjeuner. Je choisis un endroit à mi-dune pour avoir vue sur l'Océan et permettre aux jambes d'être pendantes pendant la durée du repas. Le spectacle, saucisson sec en main, est de grande beauté avec des luminosités qui changent au gré des nuages. |
| D'où je suis, je peux voir au loin les grands bâtiments de Lorient qui sont parfois cachés par la brume marine engendrée par le soleil. C'est un immense changement par rapport aux treks habituels ! |
| Je déguste la salade niçoise, comme j'apprécie le spectacle du bord de mer. Il y a peu d'odeurs marines, ce qui est étonnant. |
| Après le repas et quelques instants de repos pour jouir de ce moment inoubliable, je charge le sac sur mon dos et continue sur le sentier hors GR 34. |
Je ne suis plus très loin de Penthièvre, environ 4 kms par les dunes.
Je m'enivre de la vue de l'Océan tout en marchant. Le ciel devient de plus en plus bleu, et le soleil darde sur ma peau ses chauds rayons. |
| Je remarque que les arbres, derrière la dune, ont un air horizontal. A cause du vent qui doit souffler fort, ils ne dépassent pas le sommet de la dune. |
| Enfin, j'arrive à Penthièvre, mais l'auberge n'ouvre qu'à 5 heures. |
| Je décide d'aller dans le bar « Le Surcouf » pour attendre. Je déconseille vivement cet établissement, car l'accueil y est déplorable, et Régine et Jean-Marie, les tenanciers de la maison, sont peu commerçants et peu sympathiques. Ils ne méritent pas votre clientèle. Ils profitent de la zone vacancière. Touristes qui passez par Penthièvre, fuyez ce bar, « Le Surcouf ». |
| Sur le soir, les nuages deviennent plus abondants. |
| C'est une magnifique étape que celle d'aujourd'hui. |
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