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Distance 25 kms |
Réveil en catastrophe ; il est 8 h.40 ! J'ai dormi comme un loir, sauf un court réveil vers 4 heures du matin. Habituellement, je suis déjà en chemin.
Le petit déjeuner est rapidement pris. Toutes les petites et grandes choses sont exécutées à un rythme d'enfer. C'est enfin à 9 h.20 que je donne mes premiers coups de bâton. |
Le ciel est très gris et bas, il tombe des gouttes, mais ce n'est pas du crachin. C'est autre chose. Il y a des jours où tout démarre en dépit du bon sens. |
Il me faut remonter la presqu'île de Quiberon, et j'emprunte l'itinéraire balisé du GR 341. On longe un certain temps la voie ferrée, mais je ne risque pas de voir des trains car la ligne n'est plus utilisée. |
A la sortie du bois, le chemin se dirige vers la baie de Plouharnel. La mer se retire actuellement. Je suis un peu déçu du trajet jusqu'à Sainte-Barbe car le sentier longe le bord de mer qui n'a quasiment pas de vagues. En effet, je me trouve de l'autre côté de la presqu'île qui est abritée de la houle. J'aurais dû prendre le sentier non balisé utilisé il y a deux jours ! |
A sainte-Barbe, je rejoins le GR 34 qui me mène au chemin côtier. |
Le temps se dégage lentement et, maintenant, je marche sous un soleil très agréable. Le sentier longe la Baie de Plouharnel. |
C'est un site ostréïcole important. Je passe devant un premier établissement, mais je poursuis, malgré la présence d'une table qui laisse supposer qu'on peut consommer sur place des huîtres. Un peu plus loin, en discutant avec un autochtone, j'apprends que le magasin précédent est un fournisseur des artistes Depardieu, etc., Johnny gare sa Ferrari devant la maison de la personne avec qui je parle de tout et de rien. |
C'est plus loin, passé Kercroc, que je dégusterai mes premières huîtres. C'était l'heure puisqu'il était midi. Mais il me manquait le petit verre de vin blanc et le pain beurré au beurre demi-sel. Néanmoins, les huîtres étaient succulentes, fraîches et bien dodues. |
Malgré le grand nombre d'établissements ostréïcoles, le calme règne dans la baie car on est samedi. |
Mais il faut continuer le chemin. A de multiples reprises, je suis obligé de sortir la carte pour vérifier où je me trouve sur le parcours. Le balisage est très peu présent, et certaines marques sont très anciennes. |
Après moult détours et contours, j'arrive au joli petit village de St-Coloban, mais ce n'est pas l'endroit que je m'étais fixé pour le déjeuner. Je continue sur le sentier côtier avec un soleil qui est depuis un moment déjà très présent. |
Après avoir franchi la pointe St-Coloban, je remarque un petit endroit agréable et à l'abri du vent. C'est là que je décide de m'arrêter pour le repas du midi. Le menu est identique à celui de la veille. |
Il fait chaud car je suis resté au soleil sans chercher une ombre qui n'existe pas dans les environs proches. |
Dès le repas terminé, je continue le chemin jusqu'à un peu avant le port de Dro. Un banc se trouve là fort opportunément. Je décide de m'arrêter pour profiter, du calme, du soleil, du cadre marin. |
La houle, à cet endroit, n'est pas plus importante que sur la Côte d'Azur. La plage doit avoir beaucoup de succès en été. Aujourd'hui, il n'y a quasiment personne ; j'ai néanmoins recensé 4 nageurs. Par contre, les véliplanchistes sont beaucoup plus nombreux. |
Après un temps de repos, je décide de rejoindre l'hôtel qui sera mon gîte pour cette nuit. |
Dès la reconnaissance des quartiers, je me précipite pour voir les célèbres alignements de Carnac, et plus précisément les alignements de Ménet, car il en existe d'autres. J'en entends parler depuis ma plus jeune enfance. |
Aujourd'hui, l'étape était un peu plus courte 23 kms, plus 2 kms pour aller voir les fameux alignements de Carnac. |
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