Il a plu cette nuit, et il bruine au réveil.
Les chaussures, malgré un bourrage de papier, sont très humides. Les semelles, après les avoir plusieurs fois insérées entre des feuilles de journaux, et avoir sauté dessus pour en extruder l'eau, sont encore mouillées.
Les chaussettes sont sèches, mais quelques instants après avoir enfilé les chaussures, elles commencent à s'humidifier !
Après avoir rejoint Schirmeck, le GR 5 nous fait passer près des ruines restaurées du château de Schirmeck.
Ensuite le chemin monte jusqu'au Camp du Struthof (699m) où nous nous recueillons devant le monument commémoratif et passons près de la porte du camp. Durant la montée la pluie nous a tenu compagnie, et par la suite la bruine a rendu poignant notre passage au Struthof.
Pour monter au Champ du Messin (1000m), les bords du chemin comportaient de nombreuses graminées gorgées d'eau qui se sont déversées allègrement dans nos chaussures. A chaque pas, c'est quelques gouttes qui pénètrent dans chaque chaussure.
|  En chemin, jeune hétraie |
Entre le Champ du Messin et le Champ de Feu, le GR 5 reste au-dessus de 1000 mètres.
Après les belles hêtraies et sapinières, nous nous trouvons en partie dans la lande. De temps à autre, une ondée vient nous rafraîchir les idées. Néanmoins, un très court instant, un rayon de soleil s'obligea à nous tenir compagnie.
A noter que, lors de ce cheminement, le sentier nous mène au rocher de Rathsamhausen où le point de vue n'existe plus du fait que les arbres ont grandi !
Après le Champ de feu, le chemin nous mène à Hohwald, qui est une station climatique. Dans la descente, nous passons près de la cascade de Hohwald, qui est une chute d'eau d'une dizaine de mètres.
La vue d'un écureuil vint nous réchauffer le cœur.
Le temps fut clément le reste de l'après-midi. Mais les chaussures sont si mouillées qu'elles le seront sûrement encore demain matin pour le départ.
| |